Mon parcours politique

29/05/2012 17:55

Je suis tombé dans la politique dès le plus jeune âge. Je dois dire que mon initiateur est mon grand-père (décédé au mois d’avril dans sa 103ème année). Souvent, j’accompagnais ce dernier lors de visites qu’il rendait à ses amis et parents. Il avait une grande admiration pour Valéry Giscard d’Estaing dont il ne cessait de vanter les mérites auprès de ses amis, et c’est avec attention que je l’écoutais à ces occasions-là. Il m’a ainsi transmis, au travers de son admiration pour Giscard, son grand intérêt pour l’action politique.
En 2001, j’ai fais mon premier acte d’engagement politique, en prenant publiquement position pour Mme Jeanny MARC lors des élections cantonales. Je fus très actif grâce d’une part aux prises de parole dans les différentes conférences et d’autre part à leurs annonces. Cette année là, je suis parti à Paris pour mes recherches universitaires. C’était le début de la pré-campagne présidentielle. Ce qui allait se passer au centre m’intéressait fortement. Il faut dire que j’ai toujours cru à un centre portant des valeurs humanistes, libérales et sociales, mais
qui soit davantage indépendant des parties de droite. Et là j’ai découvert l’audace de François Bayrou. Sa démarche qui consistait à faire du centre une force indépendante m’a séduite. Ainsi, j’ai décidé de prendre ma carte à l’UDF, dans la section du 20ème arrondissement de Paris où je résidais alors. Ainsi, en 2002, j’ai fait campagne auprès de mes proches afin qu’ils accordent leur voix à François Bayrou.
En 2003, suite à une déchirure au sein de la majorité du Conseil municipal de Sainte-Rose, sont organisées des élections partielles. Le maire Richard YACOU qui avait été élu par le conseil municipal, suite à l’éligibilité de l’ancien Maire Clodomir Bajazet, a fait appel à moi pour rejoindre sa liste. J’étais alors de passage en Guadeloupe. Je lui ai fait remarquer que je n’étais pas souvent en Guadeloupe, en raison des exigences liées à mes recherches universitaires dans le cadre de mon doctorat de droit public. Ceci n’a pas semblé lui poser de problème. Après mures réflexions, j’ai accepté la proposition me promettant de m’organiser pour être le plus souvent en Guadeloupe. Nous avons gagné les élections et le maire m’a confié une délégation aux relations publiques, fêtes et cérémonies. Ma principale mission fût de relancer les fêtes de quartiers durant les mois de juillet et d’août. Ce qui n’était pas évident car la déchirure politique entre Bajazet et Yacou se faisait ressentir également au niveau des forces vives censées être nos partenaires pour l’organisation des fêtes. Tant bien que mal, avec patience, j’ai réussi avec mes collègues à remettre en place les fêtes de quartier, et ceci dès la première année d’élection, malgré les tensions encore vives. J’ai été également désigné pour siéger à la Communauté de communes du Nord Basse-Terre.
En 2006 et 2007, je me suis investi davantage dans la section UDF du 20ème arrondissement de Paris où j’ai participé à de nombreuses réunions de préparation de la présidentielle, ainsi qu’à la campagne sur le terrain. Ce fût pour moi un de mes meilleurs souvenirs politiques car, j’ai pu participer à la montée en puissance de notre candidat François Bayrou, qui s’est finalement hissé à la troisième place en 2007. Qu’elle a été grande ma satisfaction de voir nos actions de conviction sur le terrain porter leur fruit.
En juin 2007, suite donc à l’élection présidentielle, et après avoir fait de nombreux allers et retours entre Paris et la Guadeloupe, je me suis installé définitivement en Guadeloupe. Je suis encore Conseiller municipal de la ville de Sainte-Rose et conseiller communautaire depuis 2003.
En 2008, la majorité municipale dont je fais partie, a été reconduite. J’ai décidé de quitter mon ancienne délégation car j’avais envie de me consacrer à d’autres tâches. Le maire m’a ainsi confié une mission sur la mise en place des conseils de quartier, espérant que nous allions dépasser le seuil des 20 000 habitants nécessaires. J’ai donc fait une proposition de découpage territorial, et élaborer la charte de la démocratie de proximité. Malheureusement, la commune n’ayant pas franchi le cap des 20 000 habitants, le projet n’a pas pu se réaliser. Depuis, le maire m’a confié une autre mission qui consiste à trouver des solutions pour aménager en haut débit, la partie du territoire non encore couverte. Par ailleurs, j’ai été de nouveau désigné pour siéger à la communauté de communes du Nord Basse-Terre transformée en communauté d’agglomération en janvier 2010.
Actuellement, je préside une association de réflexion et de propositions : « Bouge ta Guadeloupe ».